En quête d'absolu, Caligula tyrannise, extermine, détruit, efface, réduit. Et la cité y consent. Elle tremble, elle maudit, elle complote, mais plie face au despotisme et à la cruauté. Dans sa pièce plusieurs fois remaniée, Albert Camus tend un miroir glaçant sur la folie humaine.
En choisissant de mêler deux versions de l’œuvre de Camus, Jonathan Capdevielle insuffle à son Caligula une impressionnante tectonique des écritures du plateau. Scénographie, musique, jeu organisent le chaos et rythment le long suicide du tyran. Un séisme intime et politique, dont les répliques nous font trembler encore.
 | Jonathan CapdevielleNé en 1976 à Tarbes, Jonathan Capdevielle, est un artiste polyvalent basé à Paris. Formé à l'École supérieure Nationale des arts de la marionnette, il exerce en tant que metteur en scène, acteur, marionnettiste, ventriloque, danseur et chanteur. Il a participé à de nombreuses créations, notamment avec Gisèle Vienne et Étienne Bideau Rey. Jonathan est également acteur de cinéma, travaillant avec des réalisateurs tels que Patric Chiha et Safia Benahim. Il a créé des performances musicales et chorégraphiques, explorant les thèmes de l'identité, de la famille et de l'imposture. Le son joue un rôle essentiel dans son travail, avec une attention particulière portée à la spatialisation des voix et des musiques. photo © Julien Pebrel / MYOP |
